Présidentielles - Les propositions chocs du privé pour transformer l'école
Qu’importent les doléances ou les satisfecit... La seule question qui vaille est : comment avancer ? Comment transformer paisiblement mais résolument un système éducatif encore trop enserré dans des carcans et des conservatismes ? Comment progresser efficacement, pas à pas, pour mieux rendre aux jeunes et à leurs familles le service éducatif qu’ils attendent et méritent.
Parce qu’il est associé à l’État et contribue ainsi au service public de l’éducation, l’Enseignement catholique propose ici des voies pour avancer, qui ne se résument pas à des revendications catégorielles, mais s’intéressent à notre système éducatif dans son ensemble.
Convaincu que l’établissement sera toujours le bon niveau des politiques éducatives, il en appelle à la subsidiarité, comme corollaire de la responsabilité et de la liberté.
Convaincu que l’école demande de la diversité plus que de l’uniformité, il en appelle au sens du bien commun, dans un souci de vraie égalité.
Convaincu que l’éducation réclame plus de justice sociale, il en appelle à une solidarité concrète, qui soit gage de fraternité.
La crise sanitaire est venue rappeler, s’il en était besoin, toute l’importance de l’école, et aussi ce que la mission éducative demande d’engagement. Elle a révélé des capacités extraordinaires d’adaptation et d’investissement des acteurs. Elle a parfois montré aussi les limites d’une organisation trop centralisée.
Prendre la parole « politiquement », c’est privilégier le dialogue indispensable à une société fraternelle, c’est toujours croire que les choses peuvent changer, c’est envisager des marges de progression, c’est avoir confiance dans notre capacité commune à agir.
Nous le pouvons : avançons !
Philippe Delorme - Secrétaire général de l'Enseignement catholique
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