Ukraine : l’accueil de réfugiés s’organise
Premiers écoliers ukrainiens dans l'Oise
Le lundi 7 mars, l’école Notre-Dame du Sacré-Cœur de Senlis a accueilli ses quatre premiers élèves ukrainiens par l’entremise du prêtre de l’église ukrainienne de la ville, un prêtre orthodoxe dont les enfants sont scolarisés à notre-Dame du Sacré-Coeur.
Au menu : pour rompre avec leur récent vécu traumatique, beaucoup d’activités ludiques entre lesquelles sont disséminés les premiers rudiments de langue française. Avec parcimonie, les arrivants, notamment les grands adolescents, semblant encore en état de choc et pouvant fuit le contact. L’encadrement est assuré par une série de bénévoles, enseignants retraités ou parents d’élèves. Un accueil sur mesure que l’enseignement catholique de l’Oise entend développer, en lien avec la préfecture et l’académie.
Les modalités d'accueil varient aussi selon les capacités et situations des établissements : à Pont-Sainte-Maxence, le groupe scolaire Saint-Joseph limite pour l'instant l'accueil à une mère, enseignante de français, et son fils, mais assure une prise en charge globale. Au sein de l'école, un appartement a été rénové pour leur hébergement et l'enseignante peut travailler dans le groupe scolaire qui scolarise son fils.
La dynamique d'ensemble doit s'organiser selon les possibilités de chaque structure et dans une perspective de long terme, prévient le directeur diocésain Pascal Leroy, en lien avec la préfecture depuis l'arrivée des premiers réfugiés le 2 mars dernier : "La première vague de migrants a souvent relativement préparé son exil, dispose d'un compte bancaire à l'étranger et de points de chute chez des amis ou de la famille. Les autorités anticipent que les réfugiés arrivant par la suite seront beaucoup moins bien organisés."
En prévision de ces arrivées, l'ensemble des académies ont lancé des recensements locaux des places vacantes dans les internats scolaires.