Session des chefs d’établissement des réseaux de l’Institut des Sœurs de Saint-Joseph et de la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Lyon. — Union des Réseaux Congréganistes de l'Enseignement Catholique

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Session des chefs d’établissement des réseaux de l’Institut des Sœurs de Saint-Joseph et de la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Lyon.

À l’initiative des autorités de Tutelle des deux réseaux, Sœur Mathilde Isaac pour l’Institut et Sœur Catherine Fromager pour Saint-Joseph de Lyon, et des responsables des deux Tutelles, une soixantaine de chefs d’établissement ont vécu pour la première fois une session commune du 15 au 17 avril 2024 au Domaine de Valpré à Écully. Une dizaine de membres des deux Conseils de Tutelle ont également participé à cette session dont le thème était « Vivre notre mission pastorale au sein d’un établissement Saint-Joseph : un chemin d’espérance ».

Ces deux congrégations résultent de deux processus successifs avec dans un premier temps une phase de développement puis dans un second temps une phase de rapprochement concrétisé par une fusion et des unions. Mais leur origine est commune et trouve sa source dans une Congrégation fondée en 1650 par un jésuite, le Père Jean-Pierre Médaille, au Puy-en-Velay (43).

Cette session préparée et portée administrativement par Saint-Joseph Formation – Animation, a été coordonnée par Yves-Armel Martin du Bureau des Possibles pour favoriser l’intelligence collective.

Pendant les trois journées de la session vécue dans un cadre très agréable, les participants ont partagé leurs expériences, exprimé leurs attentes tout en se nourrissant des interventions de Nathalie Tretiakow, adjointe au secrétaire général de l’Enseignement Catholique, qui a présenté le texte sur « La responsabilité pastorale du chef d’établissement » de décembre 2022, et de Marie-Laure Durand, docteure en théologie, qui a apporté un éclairage sur la finalité de l’école avec l’Évangile comme point de départ dans une société où la dimension anthropologique bouge.

         

   Deux idées fortes peuvent être retenues :

- Éduquer c’est former des personnes libres capables de faire des choix et d’agir en fonction de leur conscience.

- L’anéantissement est une visée de la vie, un vrai geste spirituel qui consiste à ne pas occuper toute la place, car si toute la place est occupée, il n’y a plus de place pour la relation.                               

La session a profité de l’accompagnement de Louise Plantin, facilitatrice graphique, et d’une animation musicale assurée par Alain Rakoto et Richard Héritier.

Des temps de prière et une messe ont rassemblé les participants dans un élan d’espérance et de communion fraternelle.

Des temps de convivialité et des soirées festives ont également rythmé cette session tout en permettant aux chefs d’établissement de développer leurs réseaux professionnels.

Cette expérience enrichissante s’inscrit tout à fait dans les préconisations de l’URCEC qui invitent les réseaux congréganistes à mieux se connaître et à cheminer ensemble afin d’assurer la pérennité des charismes.