Bienheureuse Adèle de Batz de Trenquelléon
Portrait d’Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828) par Mme S. Crochet, 1945Ici votre légende
Le diocèse a voulu puiser dans cette béatification, préparée tout au long de l’année, un nouvel élan missionnaire. La célébration du 10 juin a réuni dans une même ferveur les fidèles du diocèse d’Agen et la congrégation des religieuses marianiste fondée par Adèle de Batz le 25 mai 1816 .
La congrégation des religieuses marianistes avait travaillé pendant des années à promouvoir la cause de béatification qui aboutissait enfin après la reconnaissance par Rome de la guérison miraculeuse d’une religieuse italienne. La dimension universelle fut apportée par les délégations venues aussi bien de l’Amérique latine que de l’Afrique et du Japon ou de la Corée, pour n’en citer que quelques-unes. La congrégation, de taille modeste, est en effet présente dans 16 pays. De nombreux membres de la Famille marianiste (religieux, membres de communautés laïques ou laïques consacrées de l’Alliance mariale) avaient fait le déplacement ainsi que de nombreux collaborateurs, chefs d’établissements et enseignants du réseau marianiste.
Au cours de la journée du 9 ces diverses délégations ont pu se rencontrer dans les locaux du collège Ste Foy d’Agen, partageant danses et initiatives missionnaires. Le 8 puis le 9 juin, un spectacle conçu et mis en scène par Daniel Facerias rassembla près de 1000 personnes au château de Trenquelléon. Le dimanche matin, les fidèles se pressaient dans la cathédrale pour entendre la catéchèse de Mgr Pierre Marie Carré, archevêque de Montpellier, et vénérer les reliques de la future Bienheureuse. Ensuite, portées par les jeunes, ces reliques rejoignirent le Parc des Expositions d’Agen où une foule de près de 4000 personnes s’était rassemblée.
Au cours de la célébration, présidée par le cardinal Amato, préfet de la congrégation pour les Causes des saints, la lecture de la Parole de Dieu et la prière universelle furent lues en plusieurs langues. La procession d’offertoire fut dansée et chantée par des Soeurs africaines, les soeurs de l’Inde offrirent l’encens et la lumière au moment de la doxologie et le Magnificat fut chanté et dansé par des Vietnamiennes. La phrase d’Adèle qui nous est chère en était magnifiquement illustrée :
« O mon Dieu , mon coeur est trop petit pour vous aimer, mais il vous fera aimer de tant de coeurs que leur amour suppléera à la faiblesse du mien. »
Ce que la bienheureuse Adèle avait semé avec audace dans la terre du Lot et Garonne il y a 200 ans continue à porter fruit ici et sur d’autres terres.
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Mais qui était donc Adèle de Trenquélléon ?