De Turin à Mornèse, sur les pas de Marie-Dominique Mazzarello
L’histoire des salésiens débute en Italie, où sont nés saint Jean Bosco en 1815, et sainte Marie-Dominique Mazzarello en 1837. Les deux saints, en décidant de consacrer leurs vies à l’éducation, donneront naissance à une famille spirituelle, qui, aujourd’hui encore, prend soin des jeunes et les aide à grandir dans le monde entier. A l’occasion des cent cinquante ans de la fondation des Filles de Marie Auxiliatrice, la branche féminine, les salésiens et salésiennes, et des fidèles de toute la France et de Belgique, se sont rendus en Italie pour l’Ascension, du 26 au 29 mai.
D’abord au Valdocco
Une première halte, à Turin, s’imposait : c’est dans cette ville du Piémont, aux bâtiments baroques et chatoyants, que Don Bosco s’est occupé des enfants des rues. Dans le quartier du Valdocco, le centre salésien est toujours peuplé d’enfants et d’adolescents, présents pour jouer au foot, participer aux activités proposées, pour se prendre en photo devant la statue de Jean Bosco…
Juste à côté, le sanctuaire de Marie Auxiliatrice, basilique construite en 1865-1868 selon la volonté de Don Bosco, abrite les reliques des deux saints. Le groupe de pèlerins a visité également le musée Don Bosco, en suivant tout un itinéraire éducatif et spirituel, qui a rendu la visite passionnante… et très actuelle. Des objets ayant appartenu au saint italien, comme son écharpe noire ou le mobilier de sa chambre, témoignent de sa touchante simplicité.
Puis à Mornèse
La visite à Turin fut de courte durée : Mornèse attendait les pèlerins. C’est dans ce petit village du Piémont, habité par moins de 800 âmes, que Marie-Dominique est née, le 9 mai 1837. La maison où elle a passé son enfance et son adolescence, plus haut dans les collines, se visite et porte toujours des traces de son passage. Au dernier étage de la maison, une fenêtre donne sur l’église de Mornèse : par cette fenêtre, Marie-Dominique voyait l’église et c’est de là qu’elle invitait chaque soir toute sa famille à prier.
Tout le village témoigne de la présence de Marie-Dominique Mazzarello : l’ancienne maison du tailleur, à qui Marie-Do a demandé des cours de couture pour les jeunes filles dont elle s’occupait, est toujours là, tout comme la maison de Don Pestarino, le prêtre de Mornèse, son accompagnateur, ami de Don Bosco.
Sœur Marie-Agnès, provinciale des sœurs salésiennes, dans une rue de Mornèse.