« Entendre, comprendre et accompagner les nouvelles questions anthropologiques » — Union des Réseaux Congréganistes de l'Enseignement Catholique

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« Entendre, comprendre et accompagner les nouvelles questions anthropologiques »

Dysphorie de genre et autre nouvelle situation : comment l’enseignement catholique apprend à les accueillir ? Cette thématique ô combien d'actualité a été au coeur de l'assemblée annuelle des réseaux eudiste, lazariste et oratorien.

Parfois déstabilisées dans leur capacité à poser une parole éducative devant certaines questions éducatives nouvelles, telles que la dysphorie de genre, l’irruption du numérique ou le défi de « l’éducation intégrale » en réponse au changement climatique, les équipes de direction des huit établissements scolaires eudistes, lazariste et oratoriens se sont retrouvées du 12 au 14 octobre à Angers pour leur session annuelle. 

L’enjeu était de chercher comment créer les conditions pour poser une parole éducative une parole de vie qui aide les jeunes à tracer un chemin au milieu de la multiplicité des expériences, au milieu de la perception de soi comme un être chaotique qui résiste à tous les discours moraux ou éthiques.

Comment entendre ?      Comment comprendre ? Comment accompagner ? 

Avec François Moog et Brigitte Cholvy, enseignant d’anthropologie à la Faculté de théologie de l’Institut catholique de Paris, les 70 participants ont essayé de situer à quel niveau de profondeur les questions se posent véritablement.

Pour poser une parole éducative qui soit une parole de vie, les participants ont cherché quelles ressources peuvent aider les jeunes à discerner et à cheminer. « Ce sujet est révélateur des disponibilités ou des résistances que nous rencontrons dans notre mission éducative. Il n’y a pas d’autre réponse à ce sujet que de nous rendre disponible à l’accueil, mais la nouveauté de ces questions permet de repérer nos lieux de résistance, et nous oblige à sortir de notre zone de confort, dont on mesure l’étroitesse. L’excellence de l’enseignement catholique se joue dans la manière dont nous accueillons ces questions nouvelles qui nous déstabilisent et pour lesquelles le refuge vers le connu est une tentation. Il y a un défi à l’excellence dans la nature de notre réponse, qui doit être la disponibilité » concluait François Picart, supérieur général de l’Oratoire de France.