JEUNES : NOUVEAUX ENGAGEMENTS, NOUVELLE CHARITE — Union des Réseaux Congréganistes de l'Enseignement Catholique

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JEUNES : NOUVEAUX ENGAGEMENTS, NOUVELLE CHARITE

La Fondation Jean Rodhain a engagé une recherche sur les motivations des jeunes de la société française qui s’engagent dans un service humanitaire, civique ou ecclésial. Que peut-on entendre à travers leurs pratiques et leurs récits ? Se dessinerait-il un nouveau visage de la charité à travers ces engagements ?
  • Quand

    le 22/11/2019 de 09h30 à 17h00

  • Lourdes

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Les adultes engagés dans l’associatif ou l’ecclésial appellent parfois désespérément une relève jeune. Ça ne marche pas toujours... Ils veulent des héritiers et les jeunes, par définition, se situent différemment de la génération précédente. Si on partait des jeunes, de ce qu’ils vivent, rêvent et aiment ? Si on regardait comment ils conçoivent l’engagement et le service des autres et du monde ? C’est l’option prise pour ce colloque de la Fondation Jean Rodhain.

« Jeunes : nouveaux engagements, nouvelle charité »

Une enquête quantitative auprès de 1000 jeunes a été réalisée pour mieux appréhender leur rapport à l’engagement ainsi que deux enquêtes qualitatives auprès de jeunes engagés dans un mouvement ou participant à un rassemblement national. Une attention particulière a aussi été portée aux jeunes qui n’ont pas ou peu la parole.

A travers ces trois enquêtes, on entend leur soif de vie, de rencontres et d’échanges ; ilspartagent l’élan vital qui les pousse mais aussi leurs fragilités, leurs doutes, leurs refus. Ils ont besoin de liberté, de gratuité et de sécurité ; ils sont à la fois désintéressés et intéressés. Des questions méritent d’être approfondies. Comment relient-ils leur engagement à leur élan de vie ? Comment le perçoivent-ils ? Comment leur expérience d’engagement fait-elle bouger leurs convictions, leur rapport au monde, aux autres et au Tout Autre ?

Cet engagement les structure et les tourne vers la vie. Si la génération précédente envisageait l’avenir, la leur se confronte et accueille le présent. Ils vivent reliés les uns aux autres ; la vie et le salut passent par du concret. Quelles sont leurs capacités à l’exprimer à partir de leur élan de vie ? Qu’est-ce que le Christ et la formulation explicite de la foi peut leur apporter ? La foi en Dieu peut-elle être fondatrice pour eux ?

En déployant leurs capacités au service de la société, peut-on dire que ces jeunes sont des acteurs de la charité ? Ils combinent des éléments anciens de manière nouvelle ; dessinent- ils alors un visage nouveau à la charité, qui, elle, n’est pas neuve ? Dans leurs engagements, ils se confrontent à d’autres générations que la leur, que se passe-t-il dans ce croisement ? Que s’apportent mutuellement les diverses générations ?

La Fondation Jean Rodhain a engagé une recherche sur les motivations des jeunes de la société française qui s’engagent dans un service humanitaire, civique ou ecclésial. Que peut-on entendre à travers leurs pratiques et leurs récits ? Se dessinerait-il un nouveau visage de la charité à travers ces engagements ?

Le colloque de la Fondation Jean Rodhain se veut un instrument de recherche. Les participants seront invités à réfléchir à partir de leur expérience, des travaux des intervenants et des présentations d’expériences novatrices par des jeunes.

  • Le colloque débutera par une présentation de 3 enquêtes réalisées par la Fondation Jean Rodhain pour découvrir le rapport actuel des jeunes, dont les plus précaires, àl’engagement et à la charité.
  • Qui sont les jeunes aujourd’hui, en quoi différent-ils des générations précédentes?Qu’est-ce qui est nouveau dans leur approche ?
  • La Bible dresse des portraits de « jeunes ». Qu’est-ce qui leur est spécifique ? En quoi ces « jeunes » de la bible parlent aujourd’hui ?
  • Quelle place tient la charité dans la pensée chrétienne? Son acception et sa perception ont-elles évolué ? La théologie actuelle de la charité croise-t-elle la conception que s’enfont les jeunes ?
  • En quoi ce que vivent les jeunes, y compris les jeunes « infortunés » ou invisibles, informe la recherche théologique et les acteurs en pastorale ?