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Merci, Monsieur le Secrétaire général.
Il n’est pas parti aussi discrètement qu’il l’aurait souhaité… Pour autant, la soirée du 27 juin, au cours de laquelle l’Enseignement catholique lui a exprimé ses remerciements, a été à son image : plaisamment sobre, sereinement joyeuse, à la fois, légère et solennelle et surtout, lumineuse de simplicité. Un rendez-vous d’amis, heureux d’être là, de se retrouver, heureux de saluer l’engagement de l’un des siens, heureux du chemin parcouru par l’Enseignement catholique six années durant…
A l’heure du passage de témoin
S’il ne faut surtout pas attacher trop d’importance au Secrétaire général de l’Enseignement catholique, comme il l’a lui-même affirmé, tant l’École catholique est riche de tous ses établissements, l’élan du « réenchantement » aura profondément marqué son mandat : une invitation adressée à tous les acteurs de l’Enseignement catholique à redonner à l’école, tout son sens.
« L’école n’est pas là uniquement pour apporter à l’élève ce qui lui sera utile demain en termes de qualifications professionnelles. Elle a d’abord pour rôle de lui donner une armature existentielle, une colonne vertébrale faite de liberté morale et intellectuelle, une capacité à accueillir tout ce qu’il y a de beau dans la vie et le monde, tout ce qui – savoir, culture, patrimoine – contribue à humaniser une personne. » (Pascal Balmand - La Croix – 20 novembre 2015)
L’École catholique est belle de toutes celles et tous ceux qui la font vivre.
Dans la même dynamique que les Assises, Pascal Balmand a invité tous ses acteurs à libérer la créativité, à déployer les initiatives pour les convertir en projets novateurs animés par un sens, en définitive, à inscrire l’action personnelle dans un « commun » (au sens étymologique « cum munus ») plus large, car, ensemble responsables d’une école catholique de l’écoute, de la proximité, de la simplicité, de l’hospitalité, de la fraternité et de l’espérance.
- Une École catholique joyeusement ancrée dans l’Eglise.
- Une École catholique toujours plus ouverte aux plus faibles et aux plus pauvres.
- Une École catholique libre, responsable et créative.
- Une École catholique des initiatives, de la patience et de la douceur.
- Une École catholique capable de reconnaître ses fragilités, pour s’ouvrir aux fragilités de celles et ceux qui la font vivre et de celles et ceux qu’elle accueille.
- Une École catholique qui cultive et qui fait découvrir le goût de la pensée, de l’intériorité et du ressourcement, de la lenteur et du silence.
Ce n’est bien sûr pas un testament, encore moins un bilan, juste une exhortation, un passage de témoin … adressé à chacun d’entre nous !
Pour cela et pour le reste. Merci, Monsieur Balmand.
Jean-Jacques Erceau
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